08/02/2008
La Presse littéraire
Sur la nouvelle écrite par Stendhal en 1829, "Vanina Vanini":
(...)
"La nouvelle est un genre qui finalement convenait très bien à Stendhal. Courte, centrée sur une seule action, elle suppose un déroulement rapide tout en permettant de brosser des portraits psychologiques. Or Stendhal était un auteur qui écrivait vite. Ainsi, il n’a pas relu entièrement Le Rouge et le Noir et La Chartreuse a été dictée à un copiste en un délai d’un mois environ. Il a d’ailleurs avoué ne pas faire de plan avant de commencer à écrire, car celui-ci entravait son imagination. Il préfère se laisser guider par l’histoire qu’il est en train de raconter, sans savoir vraiment où le récit va le mener.
L’action de Vanina Vanini se déroule à Rome, ville qui pour l’auteur, véritablement fasciné par l’Italie, conserve le sens des passions à l’Antique. On y est noble jusqu’au bout des ongles, les caractères y sont bien trempés et il est clair que c’est la cité par excellence où les passions amoureuses peuvent se manifester pleinement et sans retenue. Car s’il existe une noblesse de sang, il existe aussi une noblesse de cœur. A Rome (4), on ose mener ses passions jusqu’à leur terme, sans compromis aucun. Quiconque a une passion se doit de l’accomplir jusqu’au bout."
La suite de mon article dans la Presse littéraire.
On trouvera aussi, dans la rubrique "Littérature sur la Toile", une approche du livre "Forêt profonde" d'Alina Reyes, en tout cas les pages où elle analyse ses rapports à Internet et où elle nous donne quelques belles decriptions de la blogosphère.
15:20 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Littérature, La Presse littéraire, Stendhal, Alina Reyes
Commentaires
Ah! Zut alors! J'étais très intéressée. On vend la Presse littéraire en Belgique? Normalement, on devrait...
Dans le dernier figaro madame (une abominable feuille de chou), il y avait une interview d'E.E. Schmitt et d'un autre écrivain qui a écrit sur le virtuel.
Donc, nous ne sommes pas des écrivains (qu'est-ce qu'il en sait? On est peut-être écrivant sur la toile et écrivain dans une autre vie?) - Mais des écrivants. Nous, on écrit des messages, et les autres, ils brodent autour...
(euh, c'est mieux exprimé que par moi, mais je ne m'occupe que du message, pas des fioritures o;)
Écrit par : Pivoine | 09/02/2008
Avant d'écrire sous le pseudo de Pivoine... J'avais comme pseudo "Mme de Rênal". Et une affection toute particulière pour "Le rouge et le noir" et d'ailleurs "les chroniques italiennes".
Écrit par : Pivoine | 09/02/2008
Hélas non, elle ne se vend qu'à Paris et en kiosque.
Pour les notions, d'écrivain/écrivant, on en avait déjà parlé ici.:http://feuilly.hautetfort.com/archive/2007/08/23/ecriture.html
Il faut remarquer que Barthes donnait encore un autre sens à ces termes.
Madame de Rênal? Tiens, tiens...
Écrit par : Feuilly | 10/02/2008
Oui, tiens, tiens.
En voguant de site en site, je reviens de quelques pages intéressantes sur le site du Grand Orient de France. Un communiqué relatif aux constituants laïques de la République française. Cela devrait t'intéresser (et tous ceux que ces questions intéressent, rapports laïques / pouvoir / religions).
http://www.godf.org/comm_p_detail.asp?num=132
Écrit par : Pivoine | 10/02/2008
C'est tout un problème. Et la Turquie qui autorise le port du voile à l'université. J'ai l'impression qu'on retourne vers le passé. Il faut travailler davantage pour gagner moins d'argent. Il y a plus de pauvres et donc plus de religion pour apprendre à accepter sa condition sans doute...
On avait déjà reparlé du foulard chez Valclair.
http://valclair.canalblog.com/archives/2008/01/21/7649197.html
Écrit par : Feuilly | 11/02/2008
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