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07/05/2007

Discours royal.

Dans son premier discours après les élections, l’ancien candidat devenu le nouveau président a insisté sur son désir de rassembler tous les Français. C’est la moindre des choses quand on est à la tête d’un pays. Cependant, je ne sais pas s’il va y parvenir dans la mesure où il a déjà eu bien du mal à faire venir sa femme Cécilia place de la Concorde. Enfin, il y est arrivé, c’est l’essentiel. Il est vrai qu’elle ne semblait pas écouter le discours de son président de mari et qu’elle s'entretenait plutôt avec les autres personnes présentes, mais bon, je suppose que les baratins du petit Nicolas, elle doit déjà les connaître par cœur.

Commentaires

Dans son premier discours après les élections, l’ancien candidat devenu le nouveau président a utilisé, dans une phrase, deux sujets avec un verbe au singulier.

Écrit par : Jacques Layani | 07/05/2007

Bonjour,

Une question qui n'a rien à voir avec le Fouquet's : sur le cliché en haut à gauche de votre blog, sous votre mail, il y a, intercalé entre de nombreux volumes Poésie/Nrf, un livre vert clair, de plus grand format, d'une autre collection. Ne serait-ce pas "Les Barricades mystérieuses d'Olivier Larronde"? Veuillez bien excuser à la fois mon éventuelle indiscrétion et ma probable incongruité.

Écrit par : OrnithOrynque | 08/05/2007

Bonjour OrnithOrynque,

Vous n'êtes en rien indiscret et encore moins incongru.

Je possède de nombreux volumes de la collection Poésie/Gallimard, d'où l'idée de mettre la poésie en avant (plutôt que le roman) en tête du blogue, car elle représente à mes yeux la quintessence de la littérature.

Malheureusement, ce n’est pas ici une photo de ma bibliothèque personnelle mais une image trouvée sur Internet. Il me sera donc impossible de donner une réponse qui puisse vous satisfaire.

Mais je vois que vous connaissez des poètes injustement méconnus.

Écrit par : Feuilly | 08/05/2007

Bonsoir et merci pour votre réponse. Je suis entièrement de votre avis : la poésie est le noyau dur de la littérature. En faculté, j'avais commencé d'ailleurs à travailler sur les rapports entre roman et poésie, et je me suis rendu compte - bien que ce travail n'ait pas abouti - que tenter d'isoler la quintessence poétique revenait souvent, ni plus ni moins, à établir ce en quoi un usage de la langue est littéraire.

Sinon, j'aime en effet les poètes un peu méconnus, dont le génie n'est connu que d'une phalange d'amateurs éclairés :):):)!!! J'ai découvert par exemple Maurice Blanchard récemment, réédité justement en Poésie/Nrf. Vous connaissez? J'ai Stanislas Rodanski à l'ombre de mon viseur. J'ai découvert aussi l'immense Hardellet. Je ne sais pas si vous connaissez le petit livre de Tadié sur le "Récit poétique". C'est tout à fait ma tasse de thé. Une langue réellement magnifique : Jean-Marc Tisserant ("Les Fils de la Veuve").
Amicalement.

Écrit par : OrnithOrynque | 08/05/2007

"Isoler la quintessence poétique revenait souvent, ni plus ni moins, à établir ce en quoi un usage de la langue est littéraire."

Tout à fait. C'est normal, finalement, le roman employant un langage plus ou moins ordinaire (du moins de nos jours) pour raconter des faits imaginaires. La poésie, au contraire, est centrée sur la langue (ses sonorités, sa musique, les échos qu’elle reçoit d’elle-même). Voir à ce sujet les travaux du groupe "Mu"


Blanchar, je l’avais repéré mais ne l’ai pas encore lu. Quant aux autres, je ne les connais pas vraiment. La manière dont vous en parlez me donne par contre envie de les découvrir. C’est d’ailleurs bien ainsi que je conçois l’utilité des blogues. Un échange d’impressions et un moyen pour élargir nos connaissances.

Bien à vous.

Écrit par : Feuilly | 09/05/2007

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