15/10/2021
Souvenir nocturne
Ma demeure se trouve de l’autre côté de la nuit
Dans le mystère de l’amour et des passions
Là où les corps se rapprochent dangereusement
Dans des luttes incroyablement nues.
Les heures ont commencé leur compte à rebours
Et dans mon âme c’est la décrue infinie,
Le ressac de la mer qui se retire
Laissant un goût amer aux baisers des amants illégitimes.
Reste la mémoire de ces jeux interdits,
L’obscurité complice dissimulant les désirs
Et puis, au petit matin, dans la brume infinie de l’hiver,
Un au revoir frileux sur un parking inconnu.
Tu t’en es allée comme tu étais venue,
Toi et tes yeux indécis,
Flammes ardentes de la révolte.
Tu t’en es allée vers le grand silence des souvenirs.
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