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03/08/2019

Océane

Il y avait des plages infinies et une mer vaste et bleue.

Il y avait des horizons lointains et des navires en partance pour de mystérieuses destinées.

Il y avait des falaises abruptes et des phares qui éclairaient toute la nuit.

Il y avait l’odeur des marées et des coquillages par milliers sur le sable des marées basses.

Il y avait les châteaux de sable de l’enfance et toutes nos illusions perdues.

Il y avait des jeunes filles aux cheveux noirs dont les yeux reflétaient tous les mystères de l’Asie.

Il y avait, dans le port, un bateau échoué, et sur le quai des cordages détrempés.

Il y avait un café où s’assemblaient tous les marins du monde.

Il y avait la lande infinie et les bruyères mauves de la mort.

Il y avait des goélands intrépides qui plongeaient dans les flots noirs.

Il y avait le soleil qui se levait sur le premier matin du monde

Et l’écume blanche qui n’en finissait plus de déchirer les rochers de granite rose.

 

Ô enfance disparue avec la dernière marée.

 

litterature

23:53 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : litterature

Commentaires

Une enfance baignée des langueurs océanes...
C'est beau comme une acrylique
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : celestine | 11/08/2019

@ Célestine : bonne remarque, car ce poème est très visuel. Vous avez l'œil !

Écrit par : Feuilly | 12/08/2019

Les commentaires sont fermés.