Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/10/2011

Aphorismes (6)

Ce n’est sans doute pas un hasard si, dans nos écoles, les cours d’histoire se limitent à évoquer l’empire romain et celui de Charlemagne (autrement dit les deux seules périodes où toute l’Europe était  unifiée politiquement) tandis que les mille ans qu’il a fallu pour que naisse la France actuelle sont passés quasi sous silence.

Le Christianisme s’est cru habile en récupérant les grandes fêtes païennes à son profit. C’était pourtant avouer que sa doctrine était aussi arbitraire que celle qu’il remplaçait.

L’amour fait voir l’autre meilleur qu’il ne l’est en réalité. Heureusement, d’ailleurs.

Le désir que l’on éprouve pour les personnes de l’autre sexe est peut-être la seule constante de la vie.

C’est quand nous sommes amoureux que nous approchons le plus près du bonheur. Pourtant, si on y réfléchit, la nature nous joue encore là un bien sale tour. Elle se moque de notre bien-être personnel et ne recherche en fait que la perpétuation de l’espèce.

Ce sont toujours les loups qui arrivent au pouvoir dans les dictatures. Dans les démocraties aussi d’ailleurs.

Quand on est enfant, on regrette de n’être pas plus grand et quand on est adulte, on regrette son enfance. Plus tard encore, on regrette les deux.

Je n’ai jamais rien compris au péché originel. Du coup, je ne vois pas pourquoi un Dieu devrait mourir pour racheter une faute que je n’ai pas commise.

Plutôt que de venir bêtement mourir sur une croix pour partager notre état mortel, le Christ aurait mieux fait de nous rendre immortels.

Il est des jours, quand je suis coincé dans une foule, où j’envie les anachorètes du désert.

Pour celui qui ne croit pas, la prière n’a aucun sens. Elle ne devrait pas en avoir davantage pour le Chrétien. En effet, s’il aime son Dieu, il devrait accepter le monde imparfait qu’il lui a donné, plutôt que de venir le supplier sans cesse pour en abolir les  aspects les plus injustes.    

Dans le regard de cette femme croisée dans la rue, J’avais cru voir l’éternité que je cherchais en vain depuis toujours. Ce n’était en fait que l’éternité de mon désir.

Ces femmes que l’on croise et que l’on ne reverra plus jamais ont toujours quelque chose de parfait. Forcément puisqu’on ne les connaît pas.

Les commentaires sont fermés.