19/05/2008
La sournoiserie des anges...
Voici la réponse que m'envoie Pierre Damiens, réponse qui semble bien être la dernière puisque chacun campe sur ses positions. Il continue à considérer que je suis aveuglé par une idéologie ce qui me semble exagéré. Par contre, le fait même qu'il affirme cela prouve aussi qu'il serait plutôt de l'idéologie contraire, même s'il s'en défend.
Il veut promouvoir la souveraineté de la France et sa culture spécifique, ce dont je ne le blâme pas. Par contre, plutôt que de tirer à boulets rouges contre tous ceux qui s'opposent à la mondialisation de style néo-libéral, il ferait mieux de s'en faire des alliés, car l'ennemi que je combats est finalement le même que le sien. Cependant, il sait qu'une fois cet ennemi vaincu (si c'était possible), nous nous opposerions alors radicalement, l'un soutenant le droit des gens et l'autre le droit de l'Etat, l'un faisant des concessions à ses ennemis par humanisme, l'autre les écrasant par le fait qu'il est certain de leur être supérieur.
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La sournoiserie des anges...
Je ne sais pas où vous avez vu que je me disais apolitique. Je suis au contraire pleinement "politique" en refusant d'être "partisan", c'est à dire en cherchant à me frayer un chemin dans le foisonnement des idées, plutôt qu'en me contentant de choisir un camp, seule posture dont vous semblez capable et que vous voudriez de toute force me voir adopter.
Alors, votre surdité me fatigue et je vous le dis, et redis, pour la dernière fois: je ne suis pas de droite! Je ne me sens pas plus proche de Devedjian que de Blanqui, de Pasqua que de Proudhon, ou de Sarkozy que de Péguy, bien au contraire. Nous parlons ici d'idées, lesquelles sont évolutives, et se transforment dans un contexte qui lui-même est changeant: mobilis in mobile. Raymond Aron expliquait que toutes les droites sont d'anciennes gauches... c'est à dire qu'un libéral d'aujourd'hui (que vous classez à droite) descend en filiation directe des tenants des lumières et du mercantilisme bourgeois (la gauche de 1789).
En outre, si les idéologies glissent, les hommes qui s'en inspirent varient plus vite encore. Qui aurait prédit que Dany le Rouge deviendrait Daniel le Vert, que le révolutionnaire de 1968 serait reçu en grandes pompes à l'Elysée??? Qui aurait prévu que les collectivistes du premier septennat Mitterrand s'enticheraient de Tony Blair? Que monsieur Strauss-Kahn qui vantait l'économie dirigée et l'assistanat serait vingt ans après l'usurier du monde??? Certainement pas vous, que vos œillères idéologiques conduisent à prendre les vessies pour des lanternes, et des aigrefins pour des amis du peuple.
Tenez-vous le pour dit. Je ne suis pas de droite, ni par tradition familiale, ni par conviction personnelle. Je ne me range pas à gauche pour autant. Mais ce que vous appelez mon « apolitisme » est en fait une certaine absence d’instinct grégaire. Le seul fait de me rallier à un troupeau idéologique me dégoûte. A tel point que je n'ai jamais appartenu à aucun parti, et que je ne vote pas. Je vous vois déjà, trépignant d'indignation ! Non, je ne vote pas, et ne voterai jamais. Le simple geste de déposer un bulletin dans une urne me débecte, puisqu'il est la caution que les moutons accordent aux loups. Ce que vous croyez être une démocratie parlementaire est en fait la plus aboutie des entreprises totalitaires. Une dictature, elle au moins, permet de s'opposer à elle, de se définir contre elle, de la combattre, fût-ce au prix de sa vie. Le soft-totalitarisme ne le permet pas. Face à la contestation, il a deux attitudes: il l'ignore, ou la digère, mais ne lui accorde jamais le duel.
La sophistique démocratique est tautologique et implacable:
- Si vous ne votez pas, on vous répond que vous n'avez pas joué le jeu de la république, que vous vous excluez vous-même du champ politique, et que vous devez donc vous taire;
- si vous avez voté pour l'opposition parlementaire, c'est à dire pour les perdants du scrutin, on vous rétorque que pour avoir voix au chapitre, il fallait gagner les élections, et que vous devez également la fermer;
- si vous avez voté pour la majorité, alors on vous démontre avec condescendance que vous avez délégué votre part de souveraineté aux dirigeants du moment, que vous étiez d'accord avec eux, que vous devez assumer votre choix et donc, finalement, plus que tout autre, garder pieusement le silence!
Au bilan, le "citoyen" se voit privé de parole, et même de représentation, car il est naïf de croire que l'on obtient le pouvoir en remportant les élections. Aujourd'hui, on remporte les élections parce qu'on détient déjà les clefs du pouvoir: l'argent, les réseaux d'influence, les médias… toutes choses inaccessibles à la majorité des citoyens, mais réservées à quelques coteries bien rodées. Et la bipolarisation idéologique dont vous êtes un bon petit soldat est le garde chiourme de l'univers carcéral intellectuel que nous connaissons aujourd'hui. Bientôt, d'un commun accord entre le PSF et l'UMP, un système bipartite se mettra en place en France. Les autres courants politiques seront réduits à l'état de croupions par l'assèchement financier, l'assimilation forcée ou achetée et la ringardisation. Ce régime, calqué sur celui des Etats-Unis, permettra de parachever le drainage économique, la standardisation intellectuelle et la mise en coupe réglée de la société.
En soixante ans, rythmés d'innombrables votations, referendums et plébiscites, la France a été intégralement chamboulée, défigurée, anesthésiée et bientôt elle sera euthanasiée. Pourtant, à aucun moment, le peuple français n'aura eu clairement son mot à dire. On s'est toujours arrangé pour ne lui demander son avis qu'après avoir façonné l'opinion. On s'est aussi généralement bien gardé de lui soumettre les questions d'importance. Et puis, quand d'aventure on avait commis la bêtise de le faire, on s'est ensuite dépêché d'effacer les résultats indésirables. Le pays le plus nataliste d'Europe est subrepticement devenu une "terre d'immigration". Le pays le plus indépendant sur la scène internationale s'est sagement converti en agneau atlantiste. La patrie de Lully, Lafontaine et Vauban est devenue la groupie de Joey Starr, Beigbeder et Rama Yade. A-t-on vraiment choisi cela? Et si oui, qui l'a réellement décidé? Ces mutations, promptement opérées, ont-elles été concoctées au hasard, dans l'obscurité des isoloirs??? Evidemment non. Les petits français, à peine sortis des siècles de servage, se sont laissé déposséder de leur terre, de leur culture et des rennes de leur destin par quelques habiles mafias.
Et encore faudrait-il que je m’enrôle dans vos milices ? Que je m’enthousiasme pour les maques du trottoir de gauche, ou les caïds de celui de droite ? Hé bien ce sera sans moi ! Je déserte vos bataillons, votre piétaille endoctrinée, et je me bats en franc-tireur... C’est cela qui vous gêne en définitive… ma persistance à échapper à votre ordre de bataille, à votre bel ordonnancement manichéen. Amis ou ennemis, tous doivent marcher au pas !!! De toutes les indisciplines, celle de vos adversaires est celle que vous supportez le moins. Ne pouvant user de vos outils habituels, la connivence entre « braves gens » ou la culpabilisation du « méchant blanc », vous perdez votre arsenal dialectique. Alors, vous troufignolisez, triturez ma prose pour en extirper des indices, des pièces à conviction, des commencements de preuves. Il faudrait, faute d’avoir voulu montrer patte blanche, faute d’avoir souscrit béatement à votre charte du bien-pensant, que je me fasse épouvantail, que je redevienne le méchant de service, le moulin à vent dont tous les chevaliers à la triste figure ont besoin. Mais vos charges héroïques donnent dans le vide. Je ne me battrai pas contre vos fantasmes.
Pour ce qui est de vos interprétations ethnomasochistes de l'Histoire, je maintiens qu'elles sont le fruit des manipulations idéologiques qui visent à nier l'originalité de l'Europe dans le concert des civilisations. J'ai bien dit originalité, et non pureté. D'après les pontes du CNRS, ces rentiers de la bien-pensance, notre culture devrait tout aux grandes invasions, aux migrations, au métissage, comme si Vinci et Mozart n'auraient pu exister sans Mahomet et Soliman, comme si les bâtisseurs de Stonehenge et du Parthénon n'avaient pas eu de descendants, comme si, après l'échec de "l'homme nouveau" socialiste, il fallait absolument construire l'orphelin universel, le nomade cosmopolite qu'Attali et consorts fabriquent en sourdine. Je vous joins en annexe un renvoi vers un texte (1) qui dit en mille mots ce que je résumais en cent.
Si vous n’avez pas la force de voir les choses en face, je vais vous déciller. Vous voudriez jouer les rebelles, mais vous êtes, avec tous les cocus des bons sentiments, les vrais piliers du nouvel ordre mondial. Vous brandissez fièrement les hochets que les multinationales vous tendent : antiracisme pour dissimuler la nouvelle traite des noirs, commerce équitable pour vendre plus cher aux occidentaux le riz qui manquera aux enfants asiatiques, antinucléaire pour garantir que le pétrole et le gaz continueront d’engraisser les margoulins texans, l’OPEP et votre ami Chavez ! L'enfer des guerres de religion, des grandes conflagrations, des génocides interethniques a toujours été pavé des bonnes intentions de gogos utopistes tant votre style. Votre angélisme multiculturel, celui des militants du droit d'asile, mais aussi celui des patrons qui emploient "ingénument" les sans-papiers, cette fausse générosité dégoulinante prépare de nouveaux Liban, de nouveaux Rwanda, de nouveaux Kosovo... ici, chez-vous, dans votre quartier, dans l'école de vos enfants, dans votre confort devenu champ de bataille. Et sur les ruines fumantes, quand les indigents se seront bien entretués, les nouveaux Kouchner, les héritiers de Glucksman et de BHL, viendront gloser sur la barbarie, avec des mines faussement contrites. Ils refourgueront leurs belles idées, aussi criminelles que lucratives, leurs entourloupes, leurs paroles aguichantes, toutes leurs facéties de maquereaux de la misère humaine.
Libre à vous de croquer à leur tapinage, si vous vivez encore. Moi, je n'en mange pas.
(1) http://stalker.hautetfort.com/archive/2008/05/17/bruler-la-sorciere-par-jean-gerard-lapacherie.html
23:01 Publié dans Actualité et société | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
Je ne cautionne évidemment pas les allusions agressives à ton goût prononcé pour "l'entomologie politique".
Ce que je partage, c'est ce mépris pour tout le personnel politique, valets d'un même système, saltimbanques déguisés qui de droite, qui de gauche, même dans leurs extrêmes.
Je revendique itou mon abstentionnisme. Mascarade, merci.
Je ne rentre pas dans le détail au risque de passer pour naif. Trop long.
Me revient une vieille chanson anar : " Pour être heureux vraiment faut plus de gouvernement !" dont un couplet sur les députés annonce plaisamment " I vaudrait mieux les pendre que d'leur foutre vingt cinq francs !"
Beaucoup d'erreurs d'appréciation historique quand même :
1 - 1789 n'est pas la révolution. 1793, oui, et pour être clair, il eût fallu mentionner les enragés de 1793 qui, eux, n'ont pas eu d'héritiers.
La tête tranchée, difficile d'avoir des héritiers.
Le discours politique est plein de ces confusionnismes intéressés.
2 - Qui oserait prétende, sinon par stratégie du mensonge, que les différents systèmes, systèmes de voyous, mis en place sous l'appelation contrôlée de communisme était du communisme ?
Faudrait parler de Makhno aussi.
Lui, non plus, n'a pas eu d'héritier (cloué au pilori par les bolchos) et aucune droite au monde, n'en déplaise à cette larve de sociologue que fut Aron, ne peut se réclamer au fil du temps de son héritage. Aucune gauche non plus d'ailleurs
Pierre Damiens parle des vainqueurs de l'histoire et fait l'impasse sur les vaincus. Facile alors de tisser la toile où s'enroulent tous les mensonges politiques et tous les écrans de fumée de l'idéologie.
3 - Parler de l'autre abruti de Conne Ben-dit comme d'un révolutionnaire de 68 est affligeant. Fallait ou dormir ou ne pas être né à l'époque pour écrire ça. Faut aussi avoir lu comme argent comptant tous les torchons publiés sur 68 depuis 40 ans.
Dès le mois de mai 68, Conne Ben-dit a été identifié comme un saltimbanque mis en musique par le pouvoir affolé: Allemand, rouquin, débraillé pour agiter un spectre. Conne Ben-dit est devenu ce qu'il était en 68. Un sale connard. Point barre. Mensonge.
Relire Vaneigem et Debord et causer après.
Écrit par : Redonnet | 21/05/2008
C'est probablement par lassitude et écoeurement que beaucoup se tournent vers les extrêmes. Encore fait-il choisir le bon.
Écrit par : Feuilly | 21/05/2008
Juste un mot encore: l'Etat en lui-même ne m'intéresse pas. L'Etat est une entité respectable lorsqu'il est l'émanation d'un peuple, lorsqu'il est l'expression d'une volonté commune, lorsqu'il fédère les volontés individuelles pour forger un destin collectif. Mais quand l'Etat n'est plus qu'un vigile, un percepteur, un camelot, l'homme de paille de la finance, il est temps d'en changer.
Écrit par : Pierre Damiens | 22/05/2008
Aucun homme honnête qui ferait de la politique ne parviendra à un poste influant s'il n'accepte pas ces compromis.
La démocratie est donc en péril. C'est en ce sens que la Constitution européenne fait peur car elle met sur papier de manière irréversible et en les officialisant, ces pratiques douteuses.
Je ne pense pas que je sois aussi borné que le laissez sous-entendre et le poste qu’a obtenu Strauss-Kahn est un scandale en soi. Quant à la position atlantiste de Srakozy, elle m’inquiète beaucoup. Cet homme est capable d’entraîner la France dans une guerre contre l’Iran rien que pour faire plaisir à Israël (car l’Irak, c’était aussi cela. Le pétrole, certes, mais surtout la sécurité d’Israël), pays qui se comporte de manière scandaleuse envers la population palestinienne.
Mais c’est là que nous divergeons. Je n’aime pas l’attitude des dirigeants israéliens qui se précipitent dans une course en avant (on multiplie les colonies, cela provoque des attentats, on réprime, il y a d’autres attentas, on envahit le Liban pour s’en prémunir, etc. Cela n’aura jamais de fin). Par contre le fait d’appartenir à la race juive ou arabe me laisse complètement indifférent. Je n’aime ni Beigbeder ni Rama Yade mais cela n’a rien à voir avec leurs origines. Bernard Henri Levy me fatigue avec son « Testament de Dieu » et Gluksmann que je trouvais intéressant dans « Les Maîtres penseurs » m’a bien déçu au moment de la guerre en Irak (qu’il conseillait vivement en se servant de son prestige d’intellectuel. Mais il le faisait pour les raisons que l’on sait).
Quant au vote, c'est un réel problème. Ne pas voter? Voter blanc? Voter pour un petit parti histoire de ne pas cautionner un grand parti? J'ai déjà tout fait, ne vous en déplaise.
Écrit par : Feuilly | 22/05/2008
Un mouvement abstentionniste massif priverait incontestablement les prébendiers des partis politiques de toute légitimité. C'est d'ailleurs pour cela que l'abstention est moralement réprouvée, publiquement diffamée et unanimement condamnée; elle est la seule action politique efficace qui reste à la portée du peuple.
Etre vraiment révolutionnaire, ce n'est pas déborder le régime en place par la gauche ou par la droite: c'est le dépasser par le haut.
Écrit par : Pierre Damiens | 23/05/2008
Dépasser par le haut. Pas mal vu. Mais comment? Provoquer une crise de régime? Pourquoi pas.
Il est vrai par ailleurs que la dichotomie gauche-droite est assez réductrice en soi (alors que les politiques menées finissent par se ressembler).
Écrit par : Feuilly | 23/05/2008
Cordial salut (à tous).
Écrit par : Stalker | 24/05/2008
http://www.dailymotion.com/video/x5gp78_manifestation-a-londres-dabu-izadee_news
Faudra vraiment faire vite pour leur expliquer vos belles théories sur l'amitié entre les peuples et les merveilles du métissage, à vos chers ennemis! Parce qu'avec les testicules dans la bouche, c'est plus dur d'articuler...
"La complaisance pour l'adversaire est le signe distinctif de la débilité, c'est-à-dire de la tolérance, laquelle n'est, en dernier ressort, qu'une coquetterie d'agonisants".
Emile CIORAN.
Écrit par : Pierre Damiens | 24/05/2008
Sur la décadence, lire les belles pages d’Auerbach sur la fin de Rome : plus de littérature authentique, rien que du pastiche. On réécrit en parodiant et en se moquant, puisqu’on ne croit plus à rien. Il me semble que nous y sommes, non ?
Écrit par : Feuilly | 25/05/2008
Il faut être conscient, qu'au delà du spleen romantique et de la griserie de la décadence, nous préparons un enfer pour nos descendants, mais aussi pour ceux de nos adversaires et concurrents, potentiels ou déclarés.
En effet, les victoires par abandon n'honorent ni le vainqueur, ni le vaincu. Plus prosaïquement, en abdiquant et en s'offrant à la vindicte des autres peuples, les européens n'obligent plus leurs assaillants à développer des valeurs civilisatrices supérieures. Au contraire, en laissant entrer des clandestins, en étant indulgents envers les délinquants et les fraudeurs, en récompensant le vice plutôt que la vertu, nous opérons une anti-sélection dévastatrice. Nous serons vaincus, non par de meilleurs que nous, mais seulement par la masse de ceux à qui nous concédons, par faiblesse, masochisme et aveuglement, de nous dominer.
Les hordes communautaires que nous avons laissé s'installer sur notre sol ne seront jamais le vivier d'une renaissance, quelle que soit sa souche identitaire, car nous avons fabriqué une populasse informe, déracinée, sans vigueur et sans génie, animée seulement d'envies primaires, singeant l'exaltation et la foi, mais prompte à se vautrer dans les délices de Capoue.
Au bilan, la tolérance est donc cette chose abjecte, qui prive celui qui la pratique de ses facultés d'agir, plus encore de son obligation d'agir, donc de ses responsabilités, mais inhibe également le goût de l'effort chez celui qui en est l'objet.
S'il est louable d'aimer l'autre pour ce qu'il est, il est suicidaire et criminel de supporter ses méfaits, d'excuser sa malveillance ou d'encourager sa paresse. C'est à cette perversion que nos beaux esprits s'adonnent aujourd'hui. Ils sont des assassins en robe de communiant.
Écrit par : Pierre Damiens | 25/05/2008
Mais nous savons tous et nous n'avons pas le temps de l'écrire ici l'origine du noeud gordien qu'il faudra bien trancher.
Et, comme je vois que le Stalker passe par ici de temps en temps, je ne puis résister au plaisir de lui faire plaisir en illustrant de belle manière avec ce poète :
" Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente"
PS : A ne pas chanter le métro
Écrit par : redonnet | 26/05/2008
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