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18/02/2008

Des présidentielles américaines

Le monde bouge, c’est inévitable.

La Russie tente de redevenir une grande puissance, sans pouvoir toutefois s’opposer à l’indépendance du Kosovo, voulue par les Etats-Unis. Ceux-ci poussent ainsi l’Union européenne à grignoter petit l’ancienne zone d’influence soviétique, sans que l’on sache bien où cela se terminera.

En attendant, au Moyen-Orient, les mouvements islamistes n’ont jamais été aussi forts et les risques d’attentats aussi élevés. Le Président Bush était pourtant parti en croisade en Irak pour démanteler le terrorisme. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a réussi qu’à plonger ce pays dans une guerre civile interminable.

Beaucoup voient avec plaisir l'arrivée des prochaines élections aux Etats-Unis, espérant que le futur président se montrera plus diplomate.

Qu’ils ne se réjouissent pas trop vite.

Les victoires, le 12 février, du sénateur John McCain dans la ville de Washington et dans les Etats de Virginie et du Maryland feront vraisemblablement de lui le candidat du parti républicain.

Le monde diplomatique nous apprend que : « En matière de politique étrangère, M. McCain n'a cependant rien à envier aux « faucons » les plus hallucinés. Parce qu'il se présente comme le héraut d'une « nation judéo-chrétienne » en butte à l'« islamo-fascisme », parce qu'il entend « gagner en Irak, « front central de la guerre contre le terrorisme », le cas échéant en y mettant le prix, M. McCain leur apparaît largement préférable à Mme Hillary Clinton et à M. Barack Obama. (…) (Il préconise)la poursuite de la guerre en Irak, le cas échéant avec des effectifs américains renforcés ; une augmentation des dépenses militaires ; un durcissement très
sensible des relations avec la Russie (dorénavant écartée des réunions du G8) ; la création d'une « Ligue des démocraties » appelée à se substituer aux Nations unies chaque fois que les Etats-Unis et leurs alliés souhaiteront intervenir sans s'encombrer des contraintes de la Charte de l'ONU ; enfin, une approche plus pugnace des rapports avec la Chine et avec les Etats récalcitrants d'Amérique
latine, en particulier le Venezuela. »

Tout cela nous promet encore de jolies guerres qui feront tourner la machine économique (puisqu’il faut bien reconstruire) et plongeront des populations entières dans la misère.

Commentaires

Et puis faire fonctionner l'armement juteuse production industrielle... Commerce florissant, traite florissante...

Écrit par : Pivoine | 19/02/2008

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