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05/04/2014

Nouvelles du monde...

Les jours se suivent et les nouvelles du monde ne s’améliorent pas.

En Syrie, le conflit sanguinaire initié par l’Occident se poursuit, sans véritable victoire de l’un ou l’autre camp. Certes, le régime d’Assad reprend un peu le dessus militairement, mais en réaction la Turquie entre ouvertement dans le jeu en abattant sur le territoire syrien un avion de chasse qui tentait de stopper l’avancée de djihadistes venus précisément de Turquie. On a appris aussi par des conversations divulguées qu’Erdogan cherchait un prétexte pour attaquer militairement la Syrie et que s’il le fallait, il « fabriquerait » le prétexte. Par exemple, suite aux exactions commises en Syrie par les djihadistes  qu’il finance, il crierait aux terroristes et enverrait son armée rétablir l’ordre.  Ou bien il a pensé envoyer des hommes en Syrie, qui tireraient quelques missiles sur le territoire turc, ce qui justifierait une intervention militaire. Ou bien encore il a envisagé d’attaquer le mausolée de  « Suleyman Shah », etc., le tout étant de trouver un casus belli.  Bref, la Turquie montre ouvertement son jeu, après avoir secrètement volé les machines-outils dans les usines d’Alep et de Homs et après avoir pillé les sites archéologique syriens.  Et je ne parle pas des camps d’entrainement militaire pour djihadistes arabes ou européens qu’elle a généreusement installés sur son territoire…

En Ukraine, l’aide du FMI est évidemment conditionnée à une libéralisation accélérée de l’économie, ce qui en gros signifie qu’il faut tout privatiser. Mais on sait ce que cela implique : un cinquième au moins de la population va se retrouver sans emploi dans les cinq ans à venir. Pendant ce temps-là, Obama en profite pour renforcer l’Otan et vendre des armes aux Européens,  sous prétexte de les protéger des Russes, qu’il faut donc bien diaboliser au maximum dans la presse.

Chez nous, après la défaire de la gauche aux municipales, Hollande dit qu’il a compris le message. Mais au lieu d’abandonner la politique qu’il a menée jusqu’à présent (cadeaux au patronat, soumission aux USA et à la grande Europe libérale) et de prendre enfin un virage à gauche, il nomme comme Premier ministre l’homme le plus à droite de son parti, à savoir Manuel Valls. Curieux choix, on en conviendra. D’autant que le sieur Valls ne cache pas son admiration pour la communauté juive, (http://www.youtube.com/watch?v=uKGth1vtiZo), ce qui laisse supposer qu’il préférera entraîner la France dans des conflits qui renforceront la puissance d’Israël  plutôt que de se préoccuper du sort des Français.

En attendant, au Proche-Orient, justement,  les négociations de paix avec les Palestiniens sont au point mort, Jérusalem revenant tous les jours sur ce qu’il a promis la veille (non-libération de prisonniers, annonce de  nouvelles colonies, etc.) et parlant même de représailles si les Palestiniens n’acceptent pas ses conditions.

 Bref, tout va bien.

 

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